mercredi 11 février 2009

Préparez-vous : le Roi Gordogane est de retour !

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Les premières représentations ont remporté un franc succès, comme peuvent en témoigner les commentaires des spectateurs du mois de novembre (voir : votre avis sur la pièce) et l’article rédigé par les enseignants d’une classe de quatrième ayant assisté au spectacle (voir : article du collège La Source), alors :

le Roi Gordogane revient à l’Espace 89 du centre culturel Max Juclier de Villeneuve la Garenne les vendredi 27 mars et samedi 28 mars à 20h30 !

Tenez-vous prêts !

Nous vous espérons aussi nombreux et enthousiastes pour ces deux prochaines dates.

Pour les accès à l’Espace 89 : cliquez ici et pour réserver, contactez le centre culturel Max Juclier : 01.47.98.11.10. / http://www.culturevilleneuve92.fr/

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Epoustouflant !
Françoise

Unknown a dit…

Une pièce qui fait réfléchir sur le pouvoir dans notre pauvre monde contemporain, qui met à nue l'indifférence et la servitude des individus envers la puissance souveraine, qui fait mal à notre civilisation occidentale.
Une représentation dont la mise en scène, le jeu des nombreux acteurs et l'effroyable musique se conjuguent de façon sensible au point de vivre ce royaume terrible et ce roi tyrannique.
Les longueurs de quelques tableaux et les textes parfois ampoulés ne font que renforcer finalement le cynisme, la tragédie et l'horreur que véhicule une œuvre à l'actualité confondante.

Anonyme a dit…

Merci , je suis encore chargée... remplie de ces moments forts que vous m'avez offert.
Quelle générosité de la part de ces comédiens, qu'elle belle mise en scène, en lumière, en costumes... tout en finesse.
On rit et on pleur à la fois...
Bravo et encore merci pour ce conte féerique et cruel.
Em

Sophie a dit…

La mise en scène est subtile et efficace avec de belles trouvailles. La musique se font dedans et souligne le drame ineluctable. La metteuse en scene demande a ses acteurs de mouiller la chemise, ca bouge, ca se déséquilibre. Chaque comédiens a pri son role a bras le corps et c'est un plaisir de les voir. Mention spéciale au role-titre, le palefrenier devenu Roi. Un auteur a decouvrir. Un conte qui scotche chaque enfant qui est en nous............ Sophie

claudine a dit…

Que de nouvelles représentations puissent se produire dans d'autres lieux!Autant de talent ,de créativité,de prouesses de la part des comédiens comme du metteur en scène ne doivent pas rester sans public et doivent continuer à porter le message!Encore bravo!Claudine.

Anonyme a dit…

Le Roi Gordogane…les mots sont là, mystérieux, chargés de musique et de mystère…Le texte ? Contrairement à beaucoup de textes théâtraux, il se lit avec plaisir, il vit par lui-même, on tourne et retourne les mots, les injures dans sa tête, au bout de sa langue, avec délectation…Alors ? Pourquoi aller voir la représentation, cette mise en scène de Magali Serra ? Parce que ce spectacle ouvre la porte à tous les rêves, toutes les peurs et tous les espoirs de l’enfance qui continuent à vivre, en douce, chez nous. Le décor qui n’en est pas un, donne toute la place aux comédiens et à la poésie baroque du texte. Une chaise ? On voit bien que c’est une chaise mais ce n’est plus une chaise, c’est le cheval, le gibet. Et on retrouve la magie des objets familiers que le regard des enfants transforme en carrosse, en cheval…
Les personnages vivent à travers les comédiens, sont les comédiens. La présence « évidente » du cavalier donne « du relief en creux » au prince, fragile, rêveur, hésitant, adolescent qui ne sait pas grandir, et au fou désossé, aux deux voix – celle de la folie et celle de l’inquiétude. La princesse est la petite fille tête à claques attendrissante, perdue dans ce monde des contes dont elle n’a retenu que la fin heureuse, et qui en a en fait toutes les cruautés. Ce sont ces trois individus fragiles, qui ne peuvent trouver leur place, qui m’ont le plus touchée.
Cette mise en scène cistercienne-baroque tient sous le charme les spectateurs et les emmène bien plus loin qu ne pourrait le faire une mise en scène qui aurait choisi l’illustration avec des décors faussement inspirés des contes pour enfants…Il était une fois…l’histoire, les mots, les comédiens… et le réel disparaît. Pour mieux réapparaître, plus tard, quand on réfléchit sur l’histoire et sa cruauté.
Et on a envie de relire le texte et de revoir la pièce.
Sido